Poursuivi pour outrage à un magistrat, incitation à l’insurrection et tentative de discrédit d’une décision judiciaire, Barthélémy Dias s’est présenté à la barre du tribunal des flagrants délits ce matin tout de blanc vêtu, comme le faisait Khalifa Sall. D’ailleurs pour un de ses conseils, ce procès est « la 3ème mi-temps du procès de Khalifa Sall ».

«Je ne reconnais pas les fait. Je suis là pour des raisons politiques » a déclaré le maire de Mermoz-Sacré cœur. Ses avocats sont entrain de soulever des exceptions de nullité. Ils pointent du doigt l’incompétence du tribunal de statuer. Mais aussi, ils soutiennent que le directeur de Dakaractu est le principal auteur et leur client ne peut être poursuivi qu’au titre de complice, d’après la lecture qu’ils ont faite de l’article 178.

Il faut noter qu’une impressionnante présence du Gign a été constatée. Généralement, des hommes préposés à la porte se limitaient qu’à scruter le scanner pour détecter d’éventuels objets dangereux. Mais aujourd’hui, les chiens sont de sortie.

Le vendredi 30 mars, Barthélémy Dias est arrêté dans les locaux de Dakaractu. il réagissait sur la condamnation de Khalifa Sall à 5 ans de prison ferme dans l’affaire de la caisse d’avance. Dans cette même journée, le maire de Mermoz-Sacré cœur a traité la justice d’être aux ordres avec une certaine virulence.