La loi des «tiak tiak»

La situation sociale et économique du Sénégal se dégrade depuis des années, et il ne s’agit pas d’être diplômé de grandes universités pour s’en rendre compte. Jusqu’en 2000, après le départ de Diouf du pouvoir, il était difficile de trouver un minibus «Super» ou «Ndiaga Ndiaye» au centre-ville, en dehors des marchés Sandaga ou Petersen. Aujourd’hui, non seulement ces véhicules y ont droit de cité, mais côtoient en plus des taxis «clandos» et même des charrettes attelées. Or, si l’offre de transport a augmenté, le calvaire des usagers n’a pas baissé. D’où l’arrivée des «tiak tiak» qui secouent maintenant le pouvoir de Pastef. La «Vision Sénégal 2050» sera-t-elle celle d’un pays aux ordres de son secteur informel ?