L’ancien futur cultivateur de Kanilaï aurait, paraît-il, trouvé d’autres artifices pour retarder son retour à la terre. Des sites ont annoncé, hier, la décision de la Cour suprême gambienne de ne siéger qu’en mai ou au mois de novembre prochain. Des journaux ont vite fait d’interpréter cela comme une possibilité offerte à Jammeh de rester au pouvoir jusqu’au moment où la fameuse institution rendrait sa décision. Malheu­reusement pour lui, l’homme fort de Banjul sait lui-même que les choses ne sont pas aussi faciles, et que personne au sein de la Cedeao ou de l’Onu ne voudrait lui laisser tout ce temps. Suprême fiasco alors ?