Parce que hier, des jeunes gens ont voulu s’amuser en pratiquant le sport le plus populaire au pays, une personne a perdu la vie, et d’autres ont subi des blessures corporelles plus ou moins graves. Le week-end dernier, un combat de lutte a été annulé, parce qu’un lutteur a été blessé par un projectile. Insidieusement, la violence prend droit de cité dans nos villes, et surtout, dans nos âmes et nos comportements. Elle se banalise et s’impose, tuant petit à petit, notre esprit de tolérance et de Teranga. Ses dégâts seront plus dévastateurs que le Covid-19. Et nos régulateurs se taisent.