Les travaux de construction et de rénovation du Laboratoire national de l’élevage et de recherches vétérinaires (Lnerv), de l’Institut sénégalais de recherches agricoles (Isra) ont démarré hier et dureront une année.

Le Laboratoire national de l’élevage et de recherches vétérinaires (Lnerv), de l’Institut sénégalais de recherches agricoles (Isra) verra le jour d’ici un an. C’est le ministre délégué auprès du ministre de l’Agriculture et de l’équipement rural qui l’a fait savoir. Il procédait hier à la pose de la première pierre des travaux de construction et de rénovation dudit laboratoire. Ce qui va permettre d’améliorer le plateau technique, notamment la détection des maladies, la biosécurité et de la bio-sûreté globale de l’Isra. Le Lnerv est un laboratoire de référence pour le diagnostic des maladies transfrontalières et de la grippe aviaire. Il a été également choisi parmi les laboratoires régionaux de référence pour les maladies d’origine animale. «Cette décision a été prise lors de la 18e Assemblée ordinaire des ministres de la Santé à Abuja, portant désignation des pays membres de la Cedeao», rappelle Moustapha Lô Diatta, par ailleurs chargé de l’accompagnement et de la mutualisation des organisations paysannes. Qui ajoute que le projet va se réaliser grâce à l’appui considérable du gouvernement américain. Non sans rebondir sur l’importance de mettre en place un tel laboratoire. «Ce laboratoire va nous permettre d’avancer sur les recherches de solutions aux problèmes qui sont posés au sous-secteur de l’élevage, de manière générale aux questions liées à la sécurité de nos Etats», souligne-t-il. Interpellé sur le coût global du projet, le représentant de Papa Abdoulaye Seck, ministre de l’Agriculture et de l’équipement rural, a voulu être clair : «Pour ce qui concerne le coût, je préfère ne pas le dire puisque vous savez très bien que ce n’est pas une question seulement limitée à l’élevage, mais il y a des questions de sécurité.» Au nom de son ministre de tutelle, Moustapha Lo Diatta a tenu à attirer l’attention sur le fait que «la question de la biosécurité ne doit pas être limitée au seul campus Isra. Elle est une réalité qui concerne tout le monde». Dès lors, poursuit-il, la possibilité de la formation de chaque acteur de la filière élevage aux pratiques responsables doit être envisagée, afin de leur permettre de mieux se prémunir contre toute contamination extérieure. Pour notre part, «nous sommes conscients que le rôle de l’Etat dans la gestion d’une crise est de définir les règles, notamment pour circonscrire les zones et fixer les mesures, mais aussi de veiller à leur application».
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