Après l’annonce du soutien de Manuel Valls à Emmanuel Macron, Benoît Hamon, candidat socialiste à la Présidentielle française, a tenté mercredi de reprendre la main. Il a fustigé le «jeu morbide» et la «vieille politique» de Manuel Valls. «Il n’y a plus ni excuse ni prétexte, les inspirateurs, les porte-parole et les théoriciens des décisions qui ont fait tant de mal à la gauche, sur la déchéance de nationalité ou la loi travail, ont trouvé refuge chez Emmanuel Macron», a-t-il encore souligné devant la presse, épinglant «le grand coup de plus» infligé à «la démocratie».
«La démocratie est la prunelle de nos yeux, qu’il faut respecter à tous les moments, grands et petits, de la vie politique. La parole donnée, la parole signée, devant le Peuple, doit être scrupuleusement respectée», a martelé Benoît Hamon, sans jamais nommer son adversaire malheureux au 2e tour de la primaire organisée par le Ps.
Après cette défection, Benoît Hamon a aussi appelé la gauche à «se rassembler», «maintenant». «J’appelle désormais tous les électeurs, ceux qui sont engagés dans la lutte contre les injustices, j’appelle les sociaux-démocrates intimement attachés au progrès social et à la démocratie, mais aussi le Parti communiste, les communistes et Pierre Laurent, les Insoumis et Jean-Luc Mélenchon, à réunir leurs forces aux miennes», a-t-il poursuivi.
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