Le nouveau Code de la presse s’appuie pour sa mise en œuvre sur certaines dispositions parmi lesquelles le Fonds d’appui et de développement de la presse (Fadp). Les projets adoptés hier donnent vie à cet organe qui remplace de ce fait le dispositif d’aide à la presse. La mission assignée au Fadp est ainsi de contribuer au développement du secteur de la presse. Ce nouvel organe est chargé de soutenir les investissements dans les entreprises de presse. Il s’agit notamment, précise le texte, de financement de projets de développement ou de modernisation des entreprises de presse, de garantir des prêts bancaires, de verser une subvention directe à l’Agence de presse sénégalaise en contrepartie du service fourni aux autres médias, de contribuer au bon fonctionnement de l’organe d’autorégulation, de contribuer au fonctionnement de la Commission de la Carte nationale de presse et d’appuyer la formation continue des journalistes et techniciens des médias. Sur les conditions d’accès à ce fonds, seules les entreprises régulièrement constituées en entreprise de presse au moment de la requête y auront droit. Mais elles devront aussi satisfaire d’autres conditions, notamment avoir une équipe rédactionnelle composée en majorité de journalistes et de techniciens des médias, avoir créé un nombre minimal de cinq emplois permanents, paraître selon la périodicité déclarée pour la presse écrite, attester d’une parution régulière et justifier d’une vente moyenne de 3 000 exemplaires par jour pour les quotidiens et de 2 000 exemplaires pour les hebdomadaires, mensuels et trimestriels. Le Fadp sera dirigé par un conseil de gestion ainsi qu’un administrateur.