En célébrant hier la Journée mondiale du théâtre, les acteurs du sous-secteur ont profité de l’occasion pour plaider un accompagnent pour booster leur secteur d’activité. «Ce qu’on réclame d’abord, c’est plus de moyens. Quand je parle de moyens, je parle de financement et pas seulement la logistique. Le théâtre à besoin d’argent pour accomplir les œuvres. Nous avons beaucoup de choses à dire et à faire mais ce qui nous en empêche, ce sont les moyens. Le nerf de la guerre, c’est l’argent. Et le théâtre, je vous dis que ça prend beaucoup d’argent», a expliqué Lamine Ndiaye hier, lors de la célébration de la Journée mondiale du théâtre. Pour lui, en matière d’éducation, le théâtre renferme des valeurs. Et ces valeurs doivent être connues et démontrées. «Il faut utiliser le théâtre comme médium de communication pour convaincre le public sénégalais à venir voir cette œuvre magnifique. Ne sortons pas de notre culture. Essayons de la booster», a-t-il lancé. Avant de revenir sur le mélange de genres qui existe entre le théâtre et les téléfilms. Selon le pensionnaire de Daaray Kocc, les téléfilms ne sont pas des pièces de théâtre. «Les téléfilms servent à autre chose. C’est comme dans le cinéma. Vous voyez un décor magnifique ; l’utilisation des voitures et même, il y en a qui ont ajouté des pistolets. Donc ça nous renvoie l’extérieur. Ce n’est pas notre culture.»
Par Ousmane SOW