Lancement du Mouvement Bokk gis-gis : Daouda Thiam n’a plus la même vision que Pape Diop

Par Justin GOMIS –
Ce n’est plus le parfait amour entre Pape Diop, le président du parti Bokk gis-gis, et son poulain Daouda Thiam. Les deux ne regardent plus vers la même direction. Car Daouda Thiam vient de porter, avec ses camarades, ce samedi, le mouvement Bokk gis-gis sur les fonts baptismaux en emportant avec lui une grande partie des militants de Bokk gis-gis, notamment la jeunesse. Cette nouvelle structure politique, née des flancs de Bokk gis-gis, regroupe des cadres et des militants tous les niveaux. «Nous sommes aujourd’hui là pour lancer le mouvement Bokk gis-gis», a déclaré Daouda Thiam. Selon lui, ce mouvement veut instaurer une nouvelle vision Bokk gis-gis (yessal Bokk gis-gis).
Pour le président Daouda Thiam, cela passe par des défis à relever. «Les défis auxquels sont confrontés les Sénégalais doivent être relevés par l’engagement citoyen, l’installation d’institutions fortes», a-t-il dit devant une foule nombreuse habillée aux couleurs de ce mouvement. Il pense que c’est tout Sénégalais qui est appelé à s’impliquer dans le développement du pays. A son avis, «aujourd’hui, personne n’a le droit de se taire ou de ne pas s’y mettre». Il s’agit, selon lui, «de mettre en place une stratégie capable de faire la promotion économique et sociale du pays. Le mouvement Bokk gis-gis veut contribuer au développement du pays». «Nous voulons travailler pour cette Nation qui a beaucoup fait pour que nous soyons une administration et des citoyens modernes», a-t-il soutenu. Et pour ce faire, «nous avons choisi l’engagement et la responsabilité pour participer à l’instauration d’un processus intègre d’apaisement, de réconciliation nationale, de consolidation des relations, de cohésion sociale et la concorde nationale. Egalement proposer un pacte nouveau qui réconcilie la République avec ses fils. Créer aussi une nouvelle politique pour un véritable développement économique qui place au cœur du processus national, la création des richesses, les principales forces vives à mettre en œuvre une stratégie d’appropriation de cette politique et promouvoir des politiques plus efficientes, plus adaptées à notre contexte», a-t-il indiqué, sans dévoiler son intention pour les élections législatives à venir.
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