Le ministre des Affaires étrangères, en bonne avocate, a évité royalement le plus chaud dossier judiciaire de l’été. Me Aïssata Tall Sall n’a pas voulu faire de l’ingérence. En robe noire expérimentée, la ministre se savait attendue par la presse, l’opinion en somme. Elle a préféré s’allier hier avec madame prudence et la séparation des pouvoirs lui a servi de béquilles pour ne pas susciter une levée de boucliers d’une certaine opposition. Au total, le langage diplomatique lui a permis de se tirer d’affaire.