Le complexe de la France est profondément ancré dans la tête des intellectuels sénégalais. Depuis des années, pour justifier les retards structurels de la scolarité des élèves, les gens, enseignants en tête, ressortent les débats sur les langues nationales et la réduction des langues étrangères dans le cursus. L’ennui est que l’on peut vraiment prétendre que le français est toujours une langue étrangère. De plus, peut-on dire que la Somalie, le Rwanda ou Madagascar ont un système scolaire meilleur que le nôtre ?