La méprise a coûté très cher aux populations installées dans le camp de Rann, dans le nord-est du Nigeria, près de la frontière camerounaise. Mardi 17 janvier, l’armée de l’air nigériane a bombardé par erreur ces habitations, faisant plusieurs dizaines de morts, selon un habitant et l’Ong Médecins sans frontières.
Cette dernière estimait quel­ques heures après le raid aérien que 52 personnes étaient mortes et que plus de 100 autres avaient été blessées au cours de cette attaque «choquante et inacceptable».
Au lendemain du drame, ce mercredi 18 janvier, le bilan s’est alourdi puisque le Cicr, également sur place, évoque 70 victimes, dont six travaillant pour la Croix-Rouge locale. Elle parle en outre d’un bilan «évolutif», pouvant donc potentiellement s’aggraver. Selon la chaîne Cbc, le gouvernement de l’État de Borno évoque un bilan plus lourd encore : 100 morts.
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