Si Mouhammadou Fallou Sène a perdu la vie pour n’avoir pas été payé à temps, des milliers d’escrocs continuent eux, par contre, de vivre de ce qui aurait dû lui revenir, ainsi qu’à ses semblables. A la Bourse à l’arnaque, les étudiants n’ont pas la cote. Les choses se règlent à des niveaux qu’ils n’atteignent pas. Maintenant que cette arnaque commence à se régler au sang des étudiants, les pouvoirs publics vont-ils enfin sortir des tiroirs tous ces rapports qui dénoncent les mécanismes des détournements, et se décider à agir ?