Après les premiers cas de Covdi-19, l’Assemblée nationale a décidé de corriger son fonctionnement. Dans le sillage du gouvernement, qui a pris un certain nombre de décisions pour endiguer la contamination qui est en train de connaître une courbe ascendante, elle a aussi instauré des «mesures préventives, tout en faisant face à l’urgence». C’est-à-dire le décès du député Marie Louise Diouf. «Naturellement, cet évènement douloureux a entraîné des mesures conservatoires, comme par le passé, pour le suivi des députés et des agents administratifs ainsi que le strict respect des recommandations relevant de l’esprit des gestes barrières», explique l’Assemblée nationale. Elle précise : «C’est ainsi que non seulement les visites privées sont interdites, mais également les déplacements à l’intérieur du siège de l’institution sont soumis aux nécessités de service. De surcroît, les séances plénières sont organisées avec un format très réduit et à huis clos. Par ailleurs, l’Hémicycle et tous les espaces abritant des réunions font l’objet de mesures prophylactiques.» Selon l’Assemblée, «la situation requiert l’esprit de responsabilité, dans la solidarité et dans la cohésion, afin que l’Assemblée nationale, comme tout le Sénégal, poursuive son combat pour la gestion d’une situation jusqu’ici maîtrisée».
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