«Moussa Sène Absa, je l’ai rencontré en 2020 à Ouaga Film Lab (Burkina Faso), où il était notre mentor. On a échangé, il m’a présenté son projet et on a souhaité être en relation en tant que producteur. La particularité de ce film, c’est qu’il a été fait grâce à deux fonds, le Fopica (Sénégal) et le Fonsic (Côte d’Ivoire). On avait eu l’Oif en 2019, mais c’est vraiment grâce au soutien fondamental du Fopica et du Fonsis que le film s’est réalisé. Les autres fonds sont venus après, pendant la post-production. Le seul problème qu’on a rencontré a été d’ordre financier. Mais après, quand on finit le film, on oublie tout. Ça a été un choix du réalisateur de faire un film 100% sénégalais. Une partie du film devait se faire en Côte d’Ivoire mais avec le Covid, ça n’a pas pu se faire. Mais l’idée, c’était aussi de mettre en lumière nos techniciens et d’utiliser le potentiel qu’ils ont pour faire des chefs-d’œuvre. De la première image au montage, et au son, ce sont des Africains. Pour les Oscars, nous sommes dans cette dynamique et on va mettre les moyens nécessaires pour atteindre les objectifs, tout faire pour que le film soit présent à cette 75e cérémonie des Oscars. Nous travaillons en ce moment avec Sudu (société de distribution) qui s’occupe de la distribution internationale. Pour les Etats-Unis, nous avons eu plusieurs propositions, avec qui nous sommes en discussion (les films en course aux Oscars doivent sortir en salle aux Etats-Unis.»