A la veille de la demi-finale retour de Ligue des Champions entre Manchester City et le Psg, Pep Guardiola a avoué ses craintes face à l’intelligence de son homologue parisien.

Manchester City est en parfaite position pour s’offrir le premier billet de son histoire pour une finale de Ligue des Champions. Vainqueur du Paris Saint-Germain en demi-finale aller (1-2), le club anglais s’apprête à recevoir son adversaire ce mardi (19h Gmt), pour une deuxième manche qu’il espère remporter, ou du moins ne pas perdre. Mais avant ce deuxième round, Pep Guar­diola a voulu faire preuve de pru­dence.
En conférence de presse, l’entraîneur des Skyblues a tenu à indiquer que la méfiance restait de mise : «C’est comme affronter le Real, Chelsea, le Barça ou n’importe quel autre grand d’Europe. Je ne veux pas trop en parler parce que je sais qu’ils peuvent modifier leur tactique, car leur entraîneur est très intelligent.»

Un quart encore en mémoire
Encore traumatisé par l’élimination en quarts de finale de la compétition en 2019 face au Tottenham d’un certain Mau­ricio Pochettino, Pep Guardiola ne veut donc pas s’avancer et préfère que tout se règle sur le rectangle vert, plutôt qu’en palabres d’avant-match.
Considéré comme l’un des plus grands entraîneurs de l’histoire, Pep Guardiola a porté au firmament son Fc Barcelone, double vainqueur de la Ligue des champions (2009, 2011). Mais par la suite, au Bayern Munich ou à Man­chester City (depuis 2016), le technicien catalan (50 ans) n’a plus disputé la finale de l’épreuve reine européenne, une anomalie vu son pedigree et les moyens à sa disposition.
«Son travail serait inachevé s’il quitte ce pays sans gagner la Ligue des Champions», a lancé l’ancien défenseur Gary Neville, commentateur sur Sky Sport.
Reste à éviter mardi ces innovations tactiques hasardeuses qui ont parfois déboussolé ses équipes par le passé.
«C’est un entraîneur incro­yable et intelligent, qui réfléchit toujours à différentes stratégies et plans de jeu», analyse son homologue du Psg Mauricio Pochettino, qui se veut élogieux : «Pour moi, c’est le meilleur. Je l’admire.»
Contre City, Pochettino est au pied du mur. Mais le technicien argentin (49 ans) adore les moments de ce genre. En 2019, il a renversé plusieurs situations compromises pour atteindre la finale… perdue contre Liverpool (2-0). «Poche» veut sa revanche et le Psg, finaliste 2020, aussi.
Avec France24