Par Hyacinthe DIANDY

– Décidément, chaque semaine des actes de vandalisme sont notés dans des manifestations liées à la lutte. Si ce n’est lors des face-à-face, ce sont des «hooligans» qui s’acharnent sur les chaises de l’Arène nationale.
Déjà, ces dernières semaines on a eu droit à deux face-à-face avortés (Modou Lo-Ama Baldé et Boy Niang-Tapha Tine), avec au bout des altercations entre les camps adverses suivies par des agressions et saccages de biens d’autrui ; avant que la police n’intervienne.
Dimanche dernier, les chaises de l’Arène nationale ont encore eu leur dose. En l’espace de deux mois, les dégâts sont inestimables. Au premier bilan de 213 chaises arrachées, il faut aussi s’attendre à un autre bilan aussi lourd.
Maintenant quelle solution pour mettre fin à cette violence ? On voit mal l’Etat prendre le «risque» de fermer l’Arène nationale pour plusieurs raisons que personne n’ignore. Par contre, il y a lieu de mettre la pression sur le Cng pour qu’il revoie la nature des sanctions qui apparemment ne semblent pas perturber les casseurs. Seuls 5 lutteurs ayant été suspendus lors des incidents d’avril.
Et là où on s’attendait à ce que le Cng porte plainte devant le procureur de la République pour actes de vandalisme, on a eu droit à une image assez insolite montrant des membres de l’encadrement des lutteurs incriminés en train de s’affairer personnellement pour remettre en place les chaises détruites.
A ce rythme, et à ce niveau de complaisance concernant les sanctions, ce n’est pas demain que les actes de vandalisme vont s’éloigner de l’arène.
hdiandy@lequotidien.sn