Assane Ndiaye n’a pas le choix. Il n’a que le 19 novembre pour organiser au stade Senghor le combat Ama Baldé-Papa Sow. Au cas contraire, le promoteur s’expose à des sanctions du Cng et aussi à des plaintes venant des lutteurs.
Le combat Ama Baldé-Papa Sow aura-t-il lieu le 19 novembre prochain ? Cette question reste en tout cas suspendue sur toutes les lèvres au vu la dernière sortie du promoteur Assane Ndiaye qui a fait part de son intention de décaler ladite affiche à une autre date en prétextant de lourdes charges qu’impliquerait son organisation au stade Léopold Senghor.
Mais pour le Cng, il n’en est pas question que ce combat soit organisé en dehors du 19 novembre qui est la date que l’instance en charge de la lutte avait fixée au promoteur à la suite d’une rencontre tripartite entre lui, le ministre des Sports et le président Alioune Sarr.
D’ailleurs lundi dernier, à l’issue de la réunion hebdomadaire de l’instance en charge de la lutte, son chargé de communication a été on ne peut plus clair. «Le promoteur (Assane Ndiaye) raconte des histoires. Ce n’est pas lui qui reporte un combat. Pour le moment le combat aura lieu et on va voir où il aura lieu à cette date du 19 novembre. Le combat Papa Sow-Ama Baldé n’a pas été abordé lors de notre réunion hebdomadaire. Mais retenez pour le moment que la date du 19 novembre est maintenue», a tranché net Thierno Ka.
Thierno Kâ : «La Commission de discipline du Cng va statuer le moment venu»
Ce dernier, joint hier par téléphone, n’a pas voulu trop s’étendre sur le sujet au cas où le promoteur refuserait de s’exécuter. «La Commission de discipline du Cng va statuer le moment venu. Attendons de voir», s’est-il contenté de répondre.
Se voulant ferme, le Cng n’admet plus les passe-droits comme ont eu à s’illustrer certains promoteurs la saison dernière en violant une disposition réglementaire consistant à organiser des face à face alors que leurs combats n’étaient pas encore régularisés au niveau de l’instance.
Notons qu’en plus des sanctions financières et administratives (comme le retrait de la licence) qu’il risque si toutefois il n’organise son combat le 19 novembre, le promoteur encourt aussi des poursuites de la part des deux camps des lutteurs qui peuvent l’attaquer en justice pour non-respect du contrat les liant.
Bombardier-Eumeu, l’autre «patate chaude»
D’ailleurs sous ce chapitre, Assane Ndiaye va devoir faire face à une autre «patate chaude» liée au combat Bombardier-Eumeu Sène renvoyé plusieurs fois et qui risque un énième report.
Prévu en effet pour le 25 décembre prochain, le promoteur a déclaré ne pas pouvoir l’organiser à cette date. Une position qui a fait sortir de leurs gonds les lutteurs qui ont tous les deux déclaré rompre le contrat qui les lie à Assane Ndiaye si la date du jour de Noël n’est pas retenue.
Un autre contentieux qui plane sur la tête de Assane Ndiaye et qui vient confirmer ce que tout le monde pense. A savoir qu’il est en panne de sous. Affaire à suivre…
ambodji@lequotidien.sn