Le dialogue national lancé par le Président Macky Sall s’ouvre aujourd’hui au palais de la République. Un appel du chef de l’Etat auquel n’ont pas souhaité répondre certains leaders de l’opposition, à l’inverse de Khalifa Sall, patron de Taxawu Senegaal. Tout en réaffirmant son ancrage dans Yewwi askan wi (Yaw), Taxawu Senegaal annonce sa participation au dialogue national lancé par le Président Macky Sall et qui sera ouvert aujourd’hui à la présidence de la République.
Echangeant sur les contours liés à cette participation à ce dialogue, tout en recueillant l’avis des uns et des autres au sein de cette structure, Taxawu Seneaal, dirigé par Khalifa Sall, l’ancien maire de Dakar, «a tenu une réunion de restitution et de synthèse pour acter sa participation à ce dialogue», selon Dakaractu, qui cite un communiqué de Taxawu Senegaal.
Demeurant «constant dans sa volonté de mettre les intérêts du Sénégal au-dessus de toute autre chose», Taxawu Senegaal précise à travers son communiqué, au sujet de sa participation au dialogue, que «dans une démocratie, même en période de crise, échanger doit rester la voie de résolution des conflits et le principe pour bâtir un consensus autour des règles de pacification de la vie politique et de dévolution démocratique du pouvoir», «tout en espérant que le Sénégal tirera au cours de ce dialogue», des solutions qui lui permettront de reprendre la trajectoire d’un Etat de Droit et d’une démocratie apaisée, gages de la paix, de la stabilité, du libre exercice des libertés individuelles et collectives et de l’efficacité des politiques publiques.
Si Taxawu Senegaal donne un avis favorable pour le dialogue, le Pds de se montrer toujours «indécis», à en croire Dakaractu. Ce site d’information de renseigner qu’à 24 heures du démarrage dudit dialogue, «les Libéraux restent dans leur position, car attendant les contours, et spécifiquement les termes de référence, pour avoir une idée claire de ce dont on doit dialoguer».
Intervenant à un moment de tensions politico-judiciaires avec le procès ultra-médiatisé de Ousmane Sonko, ce dialogue national est partagé entre rejet de l’opposition et acceptation d’une certaine partie de la plupart des partis d’opposition dont le combat reste la «non-validation du 3ème mandat» du chef de l’Etat, Macky Sall.
Par Amadou MBODJI – ambodji@lequotidien.sn