Etre candidat à un poste au bureau de l’Assemblée nationale n’est pas chose simple. En voyant les députes de la majorité et ceux de l’opposition jouer des coudes pour se faire élire par leurs pairs, on est tenté de se dire qu’ils ne sont mus que par leurs intérêts. Choisir en toute démocratie ses dirigeants n’a jamais été le fort de la Représentation nationale. Les législatures passent, mais les mêmes pratiques demeurent à la Place Soweto. A quand la révolution ? Elle ne viendra pas de sitôt, puisque les partis ou coalitions de partis qui y siègent ne subissent que le diktat de leur chef : le président de la République pour la majorité et le leader du parti ou de la coalition majoritaire dans les rangs de l’opposition.