Le mois d’août de cette année a été très pluvieux. En atteste le bilan de la direction régionale du Développement rural qui le juge très bon, surtout pour des localités dans le Bakel où il était enregistré des déficits importants, il y a quelques semaines, par rapport à la situation de l’année précédente. Dans presque toutes les localités de la région, de fortes précipitations ont été enregistrées durant la dernière quinzaine d’août. Ce qui fait dire à Sada Ly de la Drdr que l’espoir est revenu, car les cultures se sont mieux améliorées.
Même à Bakel et autres localités dans le Kidira où on commençait à craindre le pire du fait du déficit pluviométrique du mois de juillet par rapport à l’année dernière, l’espoir est maintenant permis. Les dernières semaines du mois d’août, très pluvieux, ont inversé la tendance.
Dans le Bélé, le Moudéry, le Kéniéba, entre autres localités, toutes situées dans le département de Bakel, il y avait des déficits pluviométriques, explique Sada Ly, chef de service de la Drdr. Cependant, grâce aux importantes précipitations enregistrées durant le mois d’août, surtout lors de la deuxième quinzaine, les cultures se sont mieux améliorées. M. Ly avait, il y a quelques semaines, sonné l’alarme, car dans la zone de Bakel, la situation commençait à être inquiétante. Aujourd’hui, se réjouit-il, l’espoir est revenu grâce aux quantités importantes de pluies tombées dans la région.
Spéculations en récolte.
S’agissant des départements de Tambacounda, Koumpentoum et Goudiry, la situation est bonne et les cultures se portent à merveille. Excepté une petite poche dans le Koussanar où il était noté un léger déficit. Heureusement, soutient M. Ly, la dernière quinzaine du mois d’août a tout réglé.
La bonne pluviométrie dans ces zones a fait que des spéculations comme le maïs et le niébé ont même commencé à être récoltées. Pour le niébé, du fait de sa précocité et de son temps de maturité très court, il est même en train d’être ressemé dans certaines zones, explique le Drdr. Et si le mois de septembre connaît d’assez bonnes précipitations, nul doute que les deuxièmes semis de niébé seront tout aussi productifs, assure-t-il. Et cela, au grand intérêt de la lutte contre l’insécurité alimentaire.
Quelques attaques d’insectes
Pour ce qui est de la situation phytosanitaire, il y avait quelques attaques de sauterelles et de cantharides qui ont été constatées dans la région même. Le département de Koumpentoum a été le plus visité par ces insectes. Seulement, informe-t-il, des mesures d’urgence avaient été prises pour juguler le mal. De la poudre insecticide avait été mise à la disposition des cultivateurs par les services départementaux du Développement rural. Et cela a grandement contribué à les combattre. L’appui de la direction de la Protection des végétaux avait aussi été sollicité dans la lutte contre les insectes néfastes aux cultures. C’est par le canal de sa base de Missira que la Dpv a été saisie pour avoir son concours dans la lutte contre les animaux dévastateurs des cultures. Plus de 300 ha ont été traités dans le Koumpentoum sans compter ce qui est fait à Bakel et à Sinthiou Malème, dans le Tambacounda.
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