Le président de la Fédération sénégalaise de football (Fsf), Me Augustin Senghor, ne manque jamais l’occasion de saluer l’étroite collaboration entre la famille du football et l’Etat. Invité de l’émission «Le Grand jury» sur la Rfm hier, il souhaite que ce compagnonnage se pérennise par rapport à la nouvelle politique que mène actuellement l’instance fédérale. «La Fédération s’est mise sur la voie du développement qui n’est pas seulement sur le terrain de football. C’est cette vision que nous voulons asseoir pour que cette Fédération puisse arriver à un moment donné où on va co-réaliser le développement du football avec l’Etat et aussi par rapport à la prise en charge de l’Equipe nationale. Alors qu’avant, c’est l’Etat qui prenait tout en charge à 100%. Il continuera à nous accompagner, mais en charge certains postes de dépenses nous voulons aider l’Etat à nous aider», a confié le président de la Fédé, par ailleurs candidat à la présidence de la Confédération africaine de football (Caf). Qui rappelle dans la même foulée que l’instance attend toujours les 500 millions Cfa du Fonds Covid-19.
Dans cette collaboration avec l’Etat, les infrastructures occupent une place de choix, à l’image des réalisations effectuées au stade Lat Dior de Thiès. «Si aujourd’hui le stade Lat Dior est en bon état pour accueillir ces compétitions-là, c’est parce que la Fédération y a investi. Ceux qui sont venus lors des derniers matchs de l’Equipe nationale ont vu ce qui a été amélioré. On peut citer l’état de la pelouse, les bancs de touche, les vestiaires, les équipements…», souligne-t-il. Avant d’annoncer les prochaines réalisations prévues par la Fédé pour redonner plus de couleurs au stade de Thiès. «Nous sommes en train d’étudier un programme pour un stade avec des places assises totalement de presque 12 mille spectateurs. D’ici février à mars, vous verrez que ce sera un autre stade», promet Me Senghor.
Quid de Maniang Soumaré ? «En plus de la pelouse de Maniang Soumaré, la Fédération va investir près de 250 à 300 millions Cfa sur fonds propres et ceux de la Fifa», annonce le patron du foot sénégalais. Qui est aussi revenu sur les travaux du stade Demba Diop, estimés à 5 milliards Cfa et confiés à un Cabinet d’architectes. «Il y a une volonté politique forte du chef de l’Etat, non seulement de construire beaucoup de stades pour les prochaines années, mais aussi d’accueillir prochainement une Can au Sénégal. En ce sens, on ne peut pas le faire sans réaliser ces stades. Aujourd’hui, on est dans le dur, c’est vrai, mais dans quelques années, quand ces stades sortiront de terre, nous serons en mesure d’accueillir une Can après celle de 1992.»
Au-delà des stades, dans l’agenda de l’instance fédérale figure également le démarrage des travaux des différents sièges de l’ensemble des Ligues régionales.