Le mérite de Aliou Cissé a été d’avoir bien retenu les enseignements du match aller perdu au Caire face à l’Egypte. Dans un match où pourtant ils ont été dominateurs, les Lions ont buté sur une bonne défense des Pharaons. A l’image de Sadio Mané qui a vu sa connexion avec Saliou Ciss mise en échec.

Cissé retrouve son système-fétiche : le 4-2-3-1
Du coup, il fallait revoir le 4-3-3 mis en place au Caire avec trois milieux récupérateurs sans génie : Gana-Nampalys-Kouyaté. Et pour y arriver, le sélectionneur n’est pas allé chercher loin. Il est revenu à son système-fétiche : le 4-2-3-1 (voir notre édition de lundi). Un dispositif qui avait tenu toutes ses promesses lors des éliminatoires de la Can et du Mondial.
Avec la titularisation de Youssouf Sabaly, le retour au double pivot (Gana-Nampalys) et les repositionnements de Sadio Mané (axial) et Ismaïla Sarr (à gauche), Aliou Cissé retrouvait un Onze de départ qui a de la gueule.
Conséquence : l’Equipe égyptienne a souffert face au jeu fluide des Sénégalais qui ont démontré de grosses qualités offensives contrairement au match du Caire.
On connaît la suite avec une équipe égyptienne qui a été bousculée pendant 120 minutes avant de craquer dans les séries de tirs au but.
Pour avoir osé avec ses «guer­riers» au mental de fer, le sélectionneur a offert au «Sé­négal du foot» une troisième qualification à une Coupe du monde dont deux consécutives. Le visa pour le Qatar est dans la poche.
Par Hyacinthe DIANDY – hdiandy@lequotidien.sn