L’Upf appelle à la libération immédiate et inconditionnelle du journaliste algérien Khaled Drareni. Dans un communiqué officiel, l’union dénonce la garde à vue infligée au confrère algérien depuis le jour de son interpellation le samedi 7 mars. «Notre confrère Khaled Drareni avait été interpellé samedi 7 mars en plein exercice de son métier de journaliste – au moment où il couvrait la marche populaire dans le centre d’Alger et les arrestations musclées de ses participants par les Forces de l’ordre. Après un passage par le commissariat de Rouiba, il a été transféré la nuit même au commissariat de Cavaignac», explique le communiqué. Par la suite, le journaliste a vu sa garde à vue prolongée par le procureur de la République pour un «complément d’enquête», selon les avocats. «Ce que ces derniers ont qualifié d’une mesure légale, mais exceptionnelle». «Nous nous sommes rendus au Tribunal dès 8h ce matin et nous avons attendu des heures sans que Khaled Drareni et les autres détenus – dont des journalistes – ne soient présentés devant le juge. Aucune information ne nous a été par ailleurs communiquée à ce sujet», explique l’avocat de Khaled Drareni, Me Hafid Tamert, qui dit son incompréhension devant de telles pratiques. L’Union internationale de la presse francophone s’indigne devant de telles pratiques, exprime son soutien total à Khaled Drarerni et appelle à sa libération immédiate et inconditionnelle. Khaled Drareni n’en est pas à sa première arrestation. Le 9 janvier dernier, le journaliste avait déjà été arrêté par la Police algérienne, puis relâché après quelques heures d’interrogatoire.