Les violences de ces dernières années n’ont pas toujours épargné les journalistes. La question s’est ainsi invitée aux Assises des médias. Pour le ministre de la Commu­nication et de l’économie numérique, les journalistes doivent être protégés. «C’est la règle, le principe. Quel que soit le régime, ça doit être consolidé. Mais la consolidation de cette liberté ne donne pas droit à la dérive. Si vous voulez bien exercer la liberté, il faut bel et bien sanctionner quand il y a des dérives. C’est le gage de cette liberté», nuance-t-il toutefois. Moussa Bocar Thiam précise également que dans ce pays, discuter de la presse ne fait pas forcément référence aux conditions économiques des patrons de presse, à la précarité des journalistes et techniciens des médias, mais plutôt à l’anarchie qu’il y a dans la manière de transmettre l’information. «L’Etat joue son rôle d’encadrement. Mais, il appartient à chaque journaliste de faire preuve de responsabilité. C’est un élément fondamental. Après la responsabilité, viennent toutes les conditions de travail», a-t-il mis en évidence.