Il y a une semaine encore, à moins de 3 mois de la fin de son pouvoir, Macky Sall était aussi puissant qu’à son arrivée au pouvoir. Sa volonté semblait incontestable et son autorité incontestée. Il lui a fallu une mésalliance avec son «petit frère» Karim pour que son pouvoir se lézarde et se fissure. Le Conseil constitutionnel a fini de faire de lui un véritable canard boiteux. Le seul pouvoir qui lui reste ? Fixer la date de l’élection, au plus tard avant le 2 avril. Dit en français facile, inaugurer les chrysanthèmes.
Par Sucré-Salé