Le leader du parti Rewmi, Idrissa Seck, a tenu hier, face à la presse, à répondre à Sidy Lamine Niass suite à ses propos sur La Mecque et le pèlerinage musulman que le président du groupe Walf Fadjri juge blasphématoires. Il a réaffirmé son appartenance à la religion musulmane. Aussi en a-t-il profité pour confirmer son appartenance au Mouridisme.

Sur la base du «ndiguel» de son guide religieux, l’ancien Premier ministre, Idrissa Seck, a jugé nécessaire de suspendre un voyage de travail à l’étranger pour clarifier le débat par rapport à une de ses récentes sorties sur le Prophète Mouhamad (Psl) et la Kaaba. Et d’indiquer au cours d’un point de presse tenu au Cyber Campus à Thiès : «Je ne voulais même pas me prononcer sur la question, mais au moment d’aviser mon guide sur mon voyage, il m’a fait savoir qu’il souhaiterait que j’éclaire l’opinion sur la question avant de partir reprendre le boulot». «Ma première préoccupation dans la vie, c’est de m’employer, chaque minute, chaque heure, à tout instant, par la grâce de Dieu, à être un musulman au vrai sens du mot. Ensuite, à être un ‘’mouridoulah khacaan’’, un talibé mouride jusqu’au bout des ongles, dont l’œuvre est acceptée par Serigne Touba, parce qu’être un talibé de Cheikh Ahmadou Bamba n’est guère chose aisée», précise Idrissa Seck qui ajoute que «ce sont là deux défis qui ne sauraient tolérer la démarche malsaine de certains ennemis qui cherchent à brouiller l’opinion par rapport à l’image que j’ai du meilleur des êtres, le Prophète Seyyidinaa Mouha­mad Rassoulilah (Psl) ou la Kaaba, située au centre de la grande mosquée de La Mecque, en Arabie Saoudite». Selon l’ancien Premier ministre, «ces gens qui tentent de semer la confusion dans l’esprit des honnêtes citoyens ne font que se fatiguer parce que personne ne pourrait les croire, les prendre au sérieux». Et de se demander : «Comment un talibé de Serigne Bamba, le saint homme de Touba qui, à l’image de tous les hommes de Dieu de ce monde, a consacré toute sa vie et ses œuvres au service de Mouhamad Rassoulilah, l’Envoyé spécial d’Allah sur terre qui sait tout, telles que les choses émigrent vers Allah et sortent d’Allah, pourrait-il s’effondrer dans une telle bévue ?» Idrissa Seck s’est surtout préoccupé à s’excuser humblement auprès des honnêtes musulmans qui seraient affectés, singulièrement en cette période de Ramadan, par «le discours démagogique de mes calomniateurs qui s’exercent habilement à dénaturer ma pensée». Et aussi de demander profondément «pardon» à Dieu pour «le tort porté aux uns et aux autres par mes ennemis».

«Je demande pardon…»
Il a promis de revenir sur «l’aspect politique» la question. Ce, au sortir du mois béni du Ramadan, pour apporter la réponse ponctuelle aux déclarations de ses détracteurs, auxquels il tient à rappeler «avoir plus d’un tour dans son sac pour pouvoir faire face, parce qu’ayant été formé à bonne école sous l’ombre d’un illustre maître». Et de poursuivre : «Ils doivent leur salut à ce mois béni durant lequel Dieu ne recommande aux serviteurs du Prophète Seyyidinaa Mouha­mad Rassoulilah que de faire le Ramadan.» Malheureusement, regrette Idrissa Seck, «ceux de l’autre côté, tels que Bamba Ndiaye et Sidy Lamine Niass, semblent oublier ces prescriptions d’Allah». Et de promettre qu’il leur reviendra, insh’Allah, après le Ramadan, et que le moment venu, il utilisera d’autres surnoms pour les désigner ; ce, par respect à leurs homonymes. Il tonne : «Vous qui êtes sur les réseaux sociaux, ne les appelez plus Sidy Lamine Niass ou Bamba Ndiaye. Il faut les appeler Mouseylimatou Ndiaye al Kassabe ak Mouseylimatou Niass al Khassabe» (Ndlr : Mouseylimatou Khassabe était un mécréant qui se disait prophète et rivalisait avec le prophète Mouhamed).
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