Le Sg du ministère des Infrastructures, des transports terrestres… : «Le permis à points n’est pas un instrument de coercition»

Les députés de la Commission aménagement du territoire, urbanisme, habitat, infrastructures et transports de l’Assemblée nationale et le ministère des Infrastructures, des transports terrestres et du désenclavement travaillent à asseoir un système de transport très efficace au Sénégal. Pour se pencher sur la question, ils ont ouvert mercredi, à Pointe Sarène, un atelier de réflexion et de partage sur les politiques de l’Etat dans les domaines des infrastructures routières et des transports terrestres.
A cette occasion, le Secrétaire général du ministère des Infrastructures, des transports terrestres et du désenclavement a sollicité le soutien de l’Assemblée nationale auprès des acteurs du transport pour une meilleure appropriation du permis à points. «Nous venons d’adopter un nouveau Code de la route et la loi portant Code de la route, des décrets d’application doivent être pris. Nous sommes dans une dynamique d’échange, de dialogue avec les acteurs, notamment les syndicats des transports terrestres. La question du permis à points c’est normal au Sénégal comme partout ailleurs, on l’a vécue en France, récemment en Côte d’Ivoire, c’est un sujet de discussion entre les partenaires que sont les transporteurs. Je pense que l’Assemblée nationale peut faciliter l’échange, le dialogue qu’on a pour aller vers un permis à points qui n’est pas un instrument de coercition. Mais plutôt un instrument pour se donner les moyens d’avoir des conducteurs aptes sur les routes et cela contribuera fortement à baisser l’incidence de l’insécurité routière», a rassuré Aubin Jules Sagna.
Au cours de cette rencontre, les parlementaires devraient échanger avec les techniciens du ministère sur «les systèmes de transport du Sénégal, mais également sur les programmes en cours et les défis majeurs et perspectives du secteur». En effet, explique Bassirou Goudiaby, président de la commission, «la mission de l’Assemblée nationale, au-delà de voter des lois et de contrôler l’action du gouvernement, s’inscrit dans une dynamique d’évaluation des politiques publiques. Nous allons échanger sur les préoccupations majeures en termes de transport, en termes d’infrastructures de transport ferroviaire qui, aujourd’hui, constitue un enjeu majeur pour la compétitivité économique du Sénégal».
Par Alioune Badara CISS
Correspondant – abciss@lequotidien.sn