Le leader de «Genesis» explique avoir du mal à tenir une baguette de batterie, dans un entretien à la Bbc. La prochaine tournée sera la dernière du groupe.

A 70 ans, Phil Collins «peut à peine tenir une baguette de batterie». Dans un entretien à la Bbc relayé par le Guardian, le chanteur et batteur emblématique du groupe Gene­sis a con­fessé sa frustration face aux difficultés physiques grandissantes auxquelles il doit faire face. Après une opération du dos en 2009 et une autre en 2015, Phil Collins ne peut plus jouer de son instrument et ne peut chanter debout que pendant quelques minutes. «C’est frustrant, car j’adorerais pouvoir jouer sur scène», ex­plique-t-il dans cet entretien vidéo à la Bbc. C’est pourquoi la tournée exceptionnelle du groupe annoncée pour cet automne au Royaume-Uni et en Amérique du Nord sera la dernière. «Je peux à peine tenir une baguette de batterie avec cette main, il y a certaines choses physiques qui me gênent», avoue-t-il. C’est son fils, Nic, qui sera à la batterie pendant la tournée. «Nous sommes tous des hommes de notre âge», poursuit-il en évoquant les autres membres du groupe. «Personnellement, je ne suis pas sûr de vouloir encore repartir en tournée» après celle qui se profile, conclut-il. Mais ce n’est pas la première fois que Phil Collins annonce sa retraite, avant de remonter sur scène, comme ce fut le cas en 2017.

Le Psg dit adieu à Phil Collins
Deux jours plus tard, le chanteur a de nouveau fait parler de lui en France. Depuis 1992, sa chanson «Who Said I Would» accompagnait à chaque match l’entrée des joueurs du Paris Saint-Germain au Parc des princes. Ce samedi, la direction du club annonce la fin de cette tradition à la faveur d’une nouvelle stratégie musicale présentée à nos confrères du Parisien. Lors du premier match de la saison, les fans avaient eu la surprise d’entendre à ce moment précis, un titre du Francilien DJ Snake, qui lui-même s’est déclaré étonné. Beaucoup pensaient alors à un problème technique. C’était en réalité le début d’une nouvelle «stratégie musicale». «Que l’on soit très attaché à ce son, je l’entends et notre volonté n’est pas de l’éliminer de tous nos matchs. Mais pourquoi ne pourrait-on pas avoir le «Go West» [des Pet Shop Boys] ou le Phil Collins lors de l’arrivée des joueurs pour l’échauffement ? J’ai eu beaucoup de retours très positifs de gens qui ont plutôt apprécié le morceau. N’empêchons pas le club de poursuivre sa route, sans renier son passé», explique le directeur marketing du Psg.
Le Point