Par Hyacinthe DIANDY – 

Jamais une élection à la présidence de la Fédération sénégalaise de football (Fsf) n’a été aussi indécise. Normal, quand sept (7) candidats se disputent le fauteuil présidentiel, forcément l’enjeu est de taille. Il est vrai qu’on est encore un peu loin de la date du 2 août, jour du choix du futur patron du foot sénégalais. Mais d’ici là, beaucoup de choses peuvent se passer. En clair, il n’est pas exclu que des candidats quittent le bateau en pleine mer. Comme il est possible aussi que cette liste des 7 se rétrécisse par le jeu des alliances ou coalitions.

Qui va profiter de la dispersion des voix ?
Déjà un trio, formé du candidat Abdoulaye Fall, soutenu par les deux Fédéraux Cheikh Seck et Elimane Lam, a décidé de se désolidariser du «Manko» pour aller aux élections en solo. Mais cette alliance devra aussi s’attendre à un autre «front» qui va se dresser sur son chemin, avec les prémices d’une alliance Augustin Senghor-Mady Touré qui prend forme.
Et quand les deux meilleurs candidats des dernières élections forment un bloc, cela peut faire mal face à des candidats «novices» qui n’ont jamais pris part à des joutes électorales concernant la présidence de la Fsf.
Du coup, avec les 7 candidats en lice et dont certains pourraient désister en cours de route, une dispersion des voix est devenue inévitable. Surtout par rapport au «Manko» qui a viré au «Tassaro».
Reste à savoir qui va bénéficier de cette dispersion de voix, dans une élection où tout devrait se jouer au 2e tour.
hdiandy@lequotidien.sn