Lecture : Promoteurs, amateurs, télévisions : à chacun ses intérêts

C’est le cas de la bouteille à moitié vide, à moitié pleine. Autant on peut comprendre les soucis des amateurs de lutte, surtout ceux des régions, qui se plaignent des conséquences du Pay-per-view, liées au problème de connexion. Autant on peut comprendre la position des promoteurs qui mettent leur argent et entendent tirer des bénéfices par rapport aux affiches qu’ils organisent.
Il reste à trouver le juste milieu. Ce qui est un exercice pas du tout facile, où les promoteurs restent et demeurent les «maîtres du jeu».
Justement pour trouver ce juste milieu, on comprend la position des amateurs qui font appel à la Télévision nationale. Qui, il est vrai, avait posé, il y a quelques années, sa main sur les retransmissions des combats en direct. Aujourd’hui, les temps ont changé et les intérêts ne sont plus les mêmes. Mais on a senti une forme de révolution et d’ouverture dans la grille des programmes de la Rts, depuis l’arrivée du nouveau Directeur général Pape Alé Niang. Surfer sur cette nouvelle dynamique pour redonner goût aux combats en direct serait une bonne chose. Mais comme l’a suggéré Doudou Diagne Diécko, tout devrait se faire dans la transparence, dans un partenariat gagnant-gagnant liant les promoteurs et les télévisions, surtout au niveau sponsoring.
En attendant, le Pay-per-view va continuer à imposer «sa» loi.
Par Hyacinthe DIANDY – hdiandy@lequotidien.sn