Aar Sénégal axe sa campagne pour la 14ème législature sur un contrat de législature. Ce contrat se fonde sur 14 mesures phares, un fil conducteur pour le fonctionnement et la réorganisation de l’Assemblée nationale.

Dr Abdourahmane Diouf a fait un bref survol de ce contrat lors de son temps d’antenne. Aar Sénégal, une fois à l’Hémicycle, veut réguler les dysfonctionnements qui empêchent une efficacité des missions des députés. Une des tares est le clientélisme sur la passation des marchés, l’opacité des fonds politiques du président de l’Assemblée nationale. La coalition prévoit proposer une loi pour contrôler ces fonds politiques. Elle veut assoir plus de transparence en soumettant ces fonds aux règles de comptabilité et de transparence.

Aar Sénégal compte, « dans la limite des prérogatives dévolues à l’Assemblée nationale », renforcer le rôle de la Commission comptabilité et contrôle afin que chaque denier public dépensé puisse être tracé et justifié.

Dans cette mission de contrôle, elle entend garantir une pluralité et une inclusion démocratique au sein de l’hémicycle. Elle veut aussi éviter les connivences et le gaspillage. Comme solution Aar Sénégal propose d’intégrer « un membre de l’opposition à la présidence de la Commission des finances de l’Assemblée nationale ».