C’est une décision qui va occuper les débats. La Direction générale des élections (Dge) a déclaré irrecevable la liste des suppléants de Bby et celle titulaire nationale de Yewwi askan wi.Par Dieynaba KANE
– C’est une mauvaise nouvelle pour les Coalitions Bby et Yewwi Askan wi (Yaw). La liste des suppléants de Bby et celle titulaire nationale de Yewwi askan wi (Yaw) ont été déclarées irrecevables par la Direction générale des élections. L’arrêté du ministre de l’intérieur publié hier, déclare : «N’est pas recevable la liste des suppléants au scrutin proportionnel présentée par la coalition Benno bokk yaakaar pour non-respect des dispositions des articles L. 149 alinéa 6 et L.178-2 et L.179 alinéa 2 du Code électoral relatives à la parité». Le même document donne également la raison du rejet de la liste de Yaw. «N’est pas recevable la liste des titulaires au scrutin proportionnel présentée par la coalition Yewwi Askan pour non-respect des articles L.178-1 et L.179 alinéa 2 du code électoral.»
Par ailleurs, il est précisé dans le même arrêté que «hormis les cas d’irrecevabilité déclarés à l’article premier» les listes de Bokk gis gis/ligueye, Naatangue Askan wi, Alternative pour une Assemblée de rupture/Aar Sénégal, Benno bokk Yaakaar, Bunt Bi, Les Serviteurs/Mpr, Wallu Sénégal, Yewwi Askan Wi ont été déclarées recevables pour les élections législatives du 31 juillet 2022.
Pour rappel, il y a une semaine le Conseil Constitutionnel avait réintégré la liste départementale de Dakar de Yewwi askan wi (Yaw) qui avait été invalidée par la Direction générale des élections (Dge). La Dge avait notifié à la coalition le rejet de la liste pour non-respect de la parité. Pour les 7 sages, les arguments évoqués ne sont pas valables. Les magistrats avaient aussi délibéré sur le second recours déposé par Déthié Fall de Yewwi askan wi. Le Conseil constitutionnel avait simplement rejeté les recours en annulation de la liste de la coalition Benno Bokk Yakaar.
La publication des listes par la Dge ouvre une nouvelle période contentieuse, que le Conseil constitutionnel devra également trancher.
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