Lors du scrutin d’hier comptant pour les Législatives anticipées, la Direction générale de la Police nationale a mis en place un dispositif sécuritaire renforcé pour éviter d’éventuelles perturbations. Par Justin GOMIS –

Les actes de violence notés lors de la campagne électorale ont poussé les autorités policières à étoffer le dispositif de sécurité le jour du scrutin. Evidemment, elles n’ont pas lésiné sur les moyens pour sécuriser les opérations de vote. «C’est un effectif énorme. Ce n’est pas seulement la police. Il y a la gendarmerie, les Gmi. Toutes nos forces sont mises en œuvre dans le cadre de la sécurisation de ce scrutin», informe le directeur de la Police nationale, qui effectuait une tournée dans les grands centres de vote de la commune de Grand-Yoff. Des véhicules de la police, avec des éléments armés jusqu’aux dents, sont dans de nombreuses artères. Devant les bureaux de vote, il faut présenter sa carte d’identité aux flics préposés à la porte pour y accéder. «Et c’est pour cet enjeu majeur que le dispositif sécuritaire au sein de la police est en place, permettant ainsi aux élections de se dérouler dans de bonnes conditions. Jusque-là (vers 11h), il n’y a pas eu d’incident majeur qui nous a été signalé par rapport au déroulement du vote. Nous allons continuer dans cette posture pour le restant de la journée. Nous avons demandé à nos éléments d’être à la disposition des présidents de bureau de vote, de centre et de toute la population pour bien sécuriser le vote», a promis le directeur de la Police nationale, qui a invité par la même occasion les «journalistes à aider les Forces de défense et de sécurité à sécuriser le vote». Mame Seydou Ndour assure que ce dispositif a été étendu sur l’ensemble du territoire national. «La coordination se fait à un haut niveau avec le ministère de l’Intérieur. Ce qui est visible à Dakar l’est à l’intérieur du pays», assure le directeur de la Police nationale.
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