Que reste-t-il encore du Mfdc ? La mort de Abdou Elinkine Diatta, membre éminent de ce mouvement, relance une fois de plus les questions sur l’équation de la paix en Casamance. Comme le disait, il n’y a guère longtemps, Robert Sagna, l’un des facilitateurs, le problème du gouvernement est de savoir avec quel interlocuteur traiter, au vu de la pléthore des chefs auto-proclamés. La fin tragique de Abdou Elinkine Diatta n’entrerait-elle pas dans une stratégie d’élimination de rivaux par certains de ces chefs pour rester enfin seuls face à l’Etat, et pouvoir parler au nom de tous ? Qui vivra verra !