Poursuivies pour attroupement sans autorisation, rassemblement sans autorisation et menace à l’ordre public, les 17 femmes de Pastef qui étaient en garde à vue depuis 5 jours sont désormais libres. Leur avocat affirme : «Un citoyen quel qu’il soit, s’il est arrêté, c’est pour un motif bien déterminé. Et, il doit être entendu ou poursuivi pour ce motif-là. Mais, vous arrêtez les gens de façon abusive, vous les libérez sans motif et sans raison. Ce sont des situations qui n’honorent pas notre justice.» Elles ont été libérées sur instruction du procureur vers 16 heures hier.