Le Giaba reste confronté à plusieurs défis. Entre autres, M. Kimelabalou Aba a souligné «l’insuffisance du personnel du secrétariat pour assurer la cohérence requise dans l’exécution des tâches énormes, notamment la rédaction et la préparation des Rapports d’évaluation mutuelle (Rem) ; la compréhension limitée de la nouvelle méthodologie du Gafi par les évaluateurs du Giaba pour la conduite réussie des exercices d’Evaluation mutuelle ; le manque de traducteurs en nombre suffisant ayant le savoir-faire technique-clé et la maîtrise de la terminologie en matière de Lbc/Ft ; et le faible niveau de capacité des Etats membres ne leur permet pas d’absorber une partie de l’assistance technique fournie». Le Dg indique que «les engagements en matière de Lbc/Ft étant à forte intensité de capital, l’insuffisance des ressources financières demeure un défi à la satisfaction de toutes les obligations de l’institution. Le faible niveau de volonté politique chez certaines autorités politiques demeure un défi auquel le Giaba continue d’être confronté».
En guise de recommandations pour faire face à ces défis, le Giaba souhaite une dotation en personnel technique suffisant pour lui permettre d’accomplir efficacement ses missions surtout dans le cadre des évaluations mutuelles. Il préconise également le recrutement d’interprètes traducteurs, parce que la plupart des documents sont toujours à traduire dans les trois langues de travail, notamment le français, l’an­glais et le portugais….
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