Les feux de la rampe
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Les Sénégalais aiment beaucoup les feux de la rampe qui les mettent en valeur et en évidence. Ils les détestent quand leurs tares sont grossies par la lumière. Pourtant, les deux vont souvent de pair. Ainsi, les membres de la société civile qui avaient été cooptés par le Conseil constitutionnel pour vérifier les parrainages viennent de dénoncer le processus et mettre à jour ses limites. On se demande pourquoi ils ne l’ont pas fait avant la fin du processus, ou en interne. Pourquoi attendre quand la dénonciation n’a plus d’effet ? C’est comme ce journaliste que l’on a vu parmi ceux qui s’entretenaient avec le chef de l’Etat au Palais. Les lumières ont dévoilé, non pas son éloquence, mais le fait que la République déroule le tapis rouge à un violeur condamné.