Nous assistons quotidiennement à des dénégations et calomnies jetées sur nos vaillants protecteurs que sont les forces de sécurité et de défense par certaines personnes, la plupart malintentionnées et de mauvaise foi.
Je rappelle à l’opinion que ces hommes et femmes sont «mariés à l’Etat du Sénégal, pas à un parti politique, ni un gouvernement» et leur seul tort est d’être au service de la loi.
Donc, ils deviennent les mal aimés pour tous ceux qui vivent dans l’illégalité et l’injustice, car ils sont traqués et appréhendés par ces diambars qui mettent la sécurité des autres avant la leur. Ils méritent donc respect et reconnaissance.
Si un citoyen a le droit de manifester, l’Etat par le biais des forces de défense et de sécurité a un droit de regard et d’encadrement de cette manifestation. Si elle dégénère, les diambars la répriment et ça se passe ainsi partout dans ce bas monde.
Ces diambars sont les seuls travailleurs qui ne demandent rien à l’Etat d’une certaine manière, ils ne prennent que ce que ce dernier leur propose ; alors comme tous ils ne sont pas bien lotis pécuniairement.
Venons-en aux décès constatés dans les locaux de la police, de la gendarmerie ou dans les prisons, ils ne sont pas et n’ont jamais été intentionnels. Mais nous relevons après ces faits de nombreuses fustigations de la part de certaines personnalités et pas des moindres. Alors là, ça devient révoltant étant entendu que la mort n’a jamais frappé aux portes des cimetières amis dans le monde des vivants.
Ce qui nous amène à penser que le manque de foi est la chose la mieux partagée dans notre pays. Pour rappel : Dieu a dit «Qui vivra mourra.» Ainsi, Il est seul à décider où, quand et comment la mort atteindra le sujet, alors qu’actuellement la première question qu’on se pose au Sénégal est de quelle maladie était atteint le défunt.
Pour ce qui est de la situation carcérale débordante, elle est due à l’implosion de la criminalité qui s’accroît quotidiennement et malheureusement, tout le monde observe sans proposer des solutions qui pourraient atteindre chacun de nous.
Enfin, en ce qui concerne les réseaux des droits de l’Homme, pour moi, ce sont les défenseurs des malfaiteurs alors que les victimes décédées laissent souvent des orphelins, veuves et ayants droit dont les aspirations n’ont jamais été prises en charge pour réparation ou autre. A partir de ce moment, je les aurais rebaptisés «Le droit des Hommes», car avec l’actuelle appellation l’on relève peut-être à tort que tous les droits sont pour un seul homme. Ce qui voudrait dire «les droits de l’Homme» et toujours le coupable.
L’on a soulevé le décès du jeune Maleyni Sané qui avait fini par l’inculpation d’agents dont l’un avait perdu son épouse pendant sa détention et ça a été passé sous silence. Mais comme la vérité finit toujours par jaillir, un détenu libéré qui était dans la même chambre a fini par faire la révélation des causes exactes de cette mort provoquée par ses codétenus qui finirent par être démasqués et traduits en justice, ce qui a sauvés ces vaillants agents. Ce qui fait que seuls les coupables ont des droits et non les victimes pour ces réseaux.
Respect à vous messieurs de ces réseaux. Sans rancune, excusez la brutalité de mes propos, car nous autres n’avons pas un esprit retord.
Dans l’honneur au service de la loi !
Cordialement.
Abdoulaye BA
Ancien des Forces
de sécurité et de défense