C’est une situation insolite. Les jeunes de l’opposition ont «abandonné» leurs leaders dans leur salon feutré pour engager la bataille de la rue. Ça rappelle la vieille méthode «wadienne» : le rapport de force politique se crée dans la rue. On n’est plus dans les années 80 et 90. C’est le temps des idées, des débats et des propositions et non des tensions. Mais, notre démocratie, qui est loin d’être achevée, respire encore avec des jets de pierre et des grenades lacrymogènes. D’ici le 24 février, elles risquent d’être en hausse.