Les acteurs de la pêche artisanale maritime ont également dénoncé l’octroi d’autorisations pour l’installation des usines de farine de poisson qui menacent la ressource, la santé des populations, mais également l’économie nationale. Aux yeux des membres de l’Aprapam, ces usines n’ont aucun intérêt pour la population. «Pour avoir 1kg de farine de poisson, il faut avoir 5kg de poisson frais. Pour avoir 1kg de poisson d’élevage, il faut avoir 25 kg de poisson frais. Or aucune législation ne permet à une usine de farine de poisson de transformer le poisson frais. Donc faire la promotion des usines de farine de poisson, c’est une catastrophe pour le pays. Ces usines prennent la sardinelle (yaboye) pour en faire de la farine, alors que cette ressource constitue le filet de sécurité alimentaire, car les populations n’arrivent plus à accéder aux ‘’thiofs’’, aux dorades, entre autres», renseigne le président de l’Aprapam.
Ces acteurs de la pêche artisanale maritime ont tout de même félicité le président de la République par rapport au renforcement des navires de surveillance, mais aussi l’achat d’un avion qui va survoler 6h de temps par jour les eaux sénégalaises. Mais selon eux, il serait beaucoup plus facile de publier la liste des navires pour qu’on sache et comprenne comment ces navires sont venus dans nos eaux même si c’est sous licence ou sous accord. Dans un pays comme le Liberia, la liste des navires est régulièrement mise à jour et chaque citoyen libérien peut avoir accès à ces informations.
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