Les actes de violence des «patriotes» semblent avoir heurté les autorités qui n’entendent pas les laisser impunis. Le Quotidien a appris qu’au-delà de leurs auteurs, c’est Sonko lui-même qui pourrait être visé après son appel à la résistance suivi d’effets. En effet, l’Etat, qui compte s’éloigner de ce volet de viol présumé au motif qu’il s’agit d’une «affaire privée», pourrait envisager une autre procédure contre le leader de Pastef pour, cette fois-ci, «appel à l’insurrection». «Ce combat s’annonce mortel.» Il n’y a pas eu de morts, pour le moment en tout cas, mais ce message de Ousmane Sonko a dû avoir un écho auprès de ses inconditionnels. «Aux jeunes, femmes, hommes, vieux, je tiens à leur dire que ces gens (le pouvoir) sont capables de tout. Ce sera le dernier ou l’avant-dernier combat. Nous sommes prêts à tout. Ces tentatives de liquidation d’adversaires ne datent pas d’aujourd’hui. Mais Macky Sall, je vous assure que cette fois-ci, ça ne passera pas.»