Après Kaolack et Saint-Louis, le ministère de l’Economie solidaire et de la microfinance a entamé depuis hier, à Saly, son 3e atelier régional diagnostic en vue de l’élaboration de la Lettre de politique sectorielle et de développement de l’Economie solidaire et sociale. Cet atelier dont le processus a été entamé en 2017 regroupe cette fois les régions de Dakar et Thiès. A en croire le directeur de Cabinet du ministère de l’Economie solidaire et de la microfinance, Alioune Badara Wagué, avec la création en septembre 2017 dudit ministère, le volet microfinance est bien structuré et consolidé ; ce qui n’est pas le cas pour le volet économie social et solidaire. Ainsi, au regard de ce dysfonctionnement, le ministère, en vue d’une meilleure articulation, a entamé l’élaboration d’une stratégie nationale de développement de l’Economie sociale et solidaire. «Nous sommes en train d’élaborer le document cadre qui nous servira de référence pour identifier les programmes et projets à mettre en œuvre. Ce sera en ce moment-là dans le timing que des programmes de l’Economie sociale et solidaire seront financés. Pour le moment, on est au niveau de la réflexion pour mettre en place la stratégie de développement du secteur. Nous ne sommes pas encore à ce stade de financement», a expliqué Alioune Badara Wagué.
Lors de cet atelier, ces deux régions vont d’abord d’identifier les acteurs, recenser leurs besoins, mais surtout créer une dynamique d’appropriation. «Les besoins pour l’essentiel sont liés au financement des activités de l’Economie sociale et solidaire. Avant de financer ces activités, encore faudrait-il maîtriser ces activités. Nous recensons tous les acteurs potentiels qui obéissent aux critères de l’Economie sociale et solidaire, parce que toutes les activités économiques ne sont pas éligibles à l’économie sociale et solidaire», a rapporté le directeur de Cabinet. Ce dernier de rappeler que l’Economie sociale et solidaire est un facteur d’inclusion sociale pour remettre dans le circuit l’essentiel des populations défavorisées qui sont à l’écart de ces activités économiques normatives.
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