Pr Iba Der Thiam est un homme très réactif. Après la famille Niassène, il a tenu aussi à apporter des précisions pour rassurer celle Ndiéguène, qui s’était plainte qu’elle soit citée parmi «les disciples d’El Hadji Malick Sy». Dans un communiqué publié hier, l’Histoire générale du Sénégal des origines à nos jours (Hgs), à travers son coordonnateur, tient à dire «qu’elle n’a jamais rien dit de tout cela dans aucune des pages du Volume 1/A Tome III. Ceux qui ont lu le livre, sans se contenter de certains commentaires de certains réseaux sociaux, peuvent en témoigner». Hgs ajoute qu’elle n’a jamais interprété l’appartenance à l’école de Maodo comme voulant dire que les gens cités ont été formés par Maodo où qu’ils auraient été ses élèves. «Nous savons tous que El Hadji Amadou Sakhir Ndiéguène a été initié à la Tarikha Tidianiya par Serigne Mourtada Tall, fils de El Hadji Oumar Foutiyou Tall, de ce fait, il ne peut être le disciple de El Hadji Maodo Sy. Après une formation poussée auprès de son père, il continua principalement ses études dans la région de Diourbel (village de Thiakh), auprès de Serigne Birane Niang», a tenté d’expliquer le collectif. Le communiqué précise que le livre traite de l’histoire de la famille Ndiéguène depuis la page 138. On y lit : «Ce fut toujours pendant la première moitié du XIXème siècle qu’avait eu lieu, à titre d’exemple, la rencontre entre El Hadji Oumar Foutiyou Tall et le Tafsir Médoune Ndiéguène à Kassas en 1841… Cette date se situe bien avant la naissance de El Hadji Maodo Sy, qui eut lieu, comme tout le monde le sait, dans la deuxième moitié du XIXème siècle, en 1853, précisément.» En effet, l’Hgs «réitère ce que son communiqué du10 septembre avait déjà dit. Si telle formulation a été mal comprise et mérite d’être précisée, l’Histoire générale du Sénégal est ouverte à toutes propositions visant à modifier le texte, donc, le volume concerné et regrette le malentendu qui a donné naissance à ce communiqué». Vu les tournures actuelles, le comité de pilotage «invite toutes les familles religieuses qui le désirent à désigner un de leurs hommes de confiance, comme certains l’ont déjà fait, qui, en participant à nos travaux, comprendrait mieux notre démarche et nos intentions véritables».