Me Augustin Senghor, président Fédé foot : «Il était l’âme de cette Equipe nationale »

«C’est beaucoup de tristesse. Le Pr Fallou Cissé est un homme qui s’est dévoué et qui a tout donné à son pays et particulièrement à son football. Il laisse un grand vide. Déjà gravement malade, il avait continué à travailler pour la Coupe du monde. Et pas plus tard que la semaine dernière, on avait échangé des mails alors qu’il était malade et en soins à Paris. Donc, ça veut dire que jusqu’au dernier souffle, il s’est donné à son football. Aujourd’hui on lui doit l’amélioration de l’environnement de l’équipe. Il ne s’est pas contenté d’être un médecin de l’Equipe nationale, il était l’âme de cette Equipe nationale. Toutes les bases qui font aujourd’hui le succès de ce football. Même cette qualification en Coupe du monde on le lui doit. Aujourd’hui, c’est toute la famille sportive qui est en deuil. Et nous devons nous inspirer de lui pour pouvoir aller plus de l’avant. C’était un perfectionniste mais aussi un homme discret. Quand il s’agissait de se réjouir parce qu’on a gagné, on ne le voyait plus. Il faisait le travail plus que tout le monde et au moment des jouissances, on ne le voyait plus. Et donc, ça c’est aussi des valeurs qu’il faut cultiver à travers les générations de joueurs. Et sa dernière qualité, c’est le culte qu’il vouait aux footballeurs. Il ne fallait pas toucher aux joueurs. Pour lui, en toute chose les joueurs étaient prioritaires (…). C’est un homme d’une dimension énorme que nous venons de perdre. Que Dieu l’accueille dans son paradis.»

El Hadj Diouf, ancien international : «Le Sénégal a perdu un grand homme, un héros, un fils»
«Je peux dire que le Sénégal a perdu un Lion aujourd’hui. Fallou était plus important que nous. Je me rappelle du temps où il n’y avait pas de réveil, il faisait le porte-à-porte pour nous réveiller (…). Le Sénégal a perdu un grand homme, un héros, un fils. Que Dieu l’accueille dans son paradis. Comme avec Jules Bocandé et Bruno Metsu, on vient de perdre un homme du même calibre.»

Ferdinand Coly, ancien international : «C’était une complicité et tout était facile avec lui»
«C’est une perte énorme et malgré les moments difficiles, il a su garder la discrétion sur sa maladie. Cela vous montre la grandeur de l’homme. J’ai eu la chance de l’avoir de temps en temps au téléphone dans les moments difficiles. On a eu à l’avoir comme médecin, comme grand-frère, comme tout. Et j’ai eu la chance de partager les missions de prospection à travers l’Afrique avec lui et pendant ces missions, ce n’est pas moi qui le rassurais mais c’est plutôt lui qui me rassurait. Et dans ces missions, c’était une complicité et tout était facile avec lui.»

Dr Alioune Sarr, président Cng lutte : «Toute sa vie, il était un homme méticuleux, rigoureux… »
«Fallou Cissé a toute sa vie était un homme méticuleux, rigoureux. On le trouvait souvent craintif parce qu’il voulait réussir tout ce qu’il faisait. Et je crois ça a été une de ses qualités majeures. Que Dieu l’accueille dans son paradis.»
Stagiaire