Long de 18, 3 km, le corridor Brt, qui va de Guédiawaye à Petersen, a été libéré hier soir de ses emprises. Les phases d’essais et de formations, une étape importante et préalable à la mise en service du Brt, ont débuté lundi afin de vérifier et contrôler la conformité du système dans son ensemble vis-à-vis des spécifications techniques, s’assurer que les différents éléments des sous-systèmes fonctionnent en­semble et répondent aux fonctions demandées, tester le mode de fonctionnement des équipements et installations du bus pour garantir à la population un système fiable et sûr, évaluer la performance d’insertion du Brt dans l’environnement urbain, permettre au personnel d’exploitation de s’approprier son futur outil de travail. Selon le Cetud, le démarrage des essais et formations implique la mobilisation des autorités administratives et locales, mais surtout des populations et entreprises riveraines pour le respect des emprises qui doivent être libérées de toute occupation irrégulière.
Il faut noter que la campagne d’essais se déroulera en trois phases, d’août à novembre 2023. «Il y a les essais statiques (Gabarit) : cette première phase permet la vérification des gabarits des bus, aussi bien pour la circulation à l’intérieur du domaine exploité et l’accostage des bus à quai, que pour les itinéraires de détournement et d’accès au dépôt. Les essais dynamiques : cette deuxième phase permet de vérifier le bon fonctionnement des équipements d’exploitation et l’ensemble des systèmes du Brt. Et les essais de performance et d’endurance : la dernière phase permettra de vérifier la performance, la stabilité et la capacité du système de transport en modes nominal ou dégradé. Ces essais précéderont la marche à blanc.»
Il faut noter que l’Etat du Sénégal a confié à Dakar Mobilité, un opérateur privé, à travers un contrat de Délégation de service public (Dsp), l’investissement pour l’acquisition du matériel roulant, l’exploitation et la maintenance du Brt.
A l’achèvement du projet en 2023, on prévoit que le Brt permettra à 300 000 passagers de se déplacer chaque jour. Le projet dont le coût total est estimé à 300 milliards F Cfa, est financé par la Banque mondiale, la Banque européenne, le gouvernement du Sénégal et le Fonds vert pour le climat.