La dernière otage française encore détenue dans le monde a également été libérée avec trois autres otages maliens et italiens. Sophie Pétronin avait été enlevée le 24 décembre 2016 après presque quatre années de détention aux mains de djihadistes présumés à Gao (nord du Mali), où elle vivait et dirigeait depuis des années une organisation d’aide à l’enfance. Mme Pétronin, qui a rejoint la France à la suite de sa libération, a été accueillie par ses proches et le président de la République française, Emmanuel Macron, à Villacoublay, au sud de Paris.
Dans un vibrant plaidoyer pour l’engagement humanitaire, elle s’est confiée sur son avenir et son intention de retourner à Gao, dans le Nord du Mali, pour s’assurer que l’organisation d’aide aux enfants qu’elle dirigeait avant d’être enlevée, continuait à fonctionner convenablement.
«Je vais aller en France, en Suisse et après je vais revenir voir un peu ce qui se passe ici», a-t-elle dit dans une rencontre avec des journalistes à l’ambassade de France à Bamako, lesquels reporters ont semblé pris de court par la motivation et l’assurance de la septuagénaire, note maliweb.net.
«J’ai pris l’engagement pour les enfants, ça fait presque quatre ans que je n’ai pas vu comment se déroulent les programmes», a-t-elle dit en invoquant les actions de son organisation contre la malnutrition et en faveur des enfants orphelins.
Au terme de retrouvailles émouvantes, elle a notamment salué l’action de son fils, Sébastien Chabaud, qui a s’est investi dans les activités de la structure, laquelle continuait à recevoir des financements et des dons durant la captivité de Sophie Pétronin.
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