Le président de Dakar Sacré-Cœur (Dsc), Mathieu Chupin, se réjouit de la position de leader occupée par son équipe à l’issue des deux premières journées de Ligue 1, tout en se montrant prudent.

Dakar Sacré-Cœur (Dsc) connaît un début de saison «canon» en championnat avec deux victoires en autant de sorties contre l’Us Gorée (0-3) et le Stade de Mbour (2-0). Cela vaut aujourd’hui à la formation des Sicap le sommet du classement de Ligue 1. Une performance dont se réjouit son président, Mathieu Chupin, qui estime que son club n’avait jamais habitué ses supporters à démarrer comme tel la saison. «Les autres années, on démarrait très mal. On a réussi à inverser la tendance. On va rester prudent. On ne va pas s’emballer», indique le patron de Dsc qui met la performance de son club à l’entame de cette nouvelle saison sur le compte des changements dans le travail effectué par le staff technique, en accord avec l’Olym­pique lyonnais, partenaire du club. «Si on fait des statistiques, il y a beaucoup plus de frappes et d’actions individuelles», a ajouté Mathieu Chupin hier, lors de la conférence de presse sur la convention de partenariat que son club signait avec Cfao Sénégal.
Même s’il n’a pas trop poussé le bouchon pour dire que son équipe remporterait le titre de champion du Sénégal, le président Chupin s’attend à des «contre-performances» qui ne manqueraient pas.
Déplorant le manque d’infrastructures sportives à Dakar et le problème d’éclairage du stade Alassane Djigo qui pose un véritable problème de sécurité, Ma­thieu Chupin souhaite la réouverture du stade Demba Diop bien avant mars 2020, en suggérant de mettre l’infrastructure à la disposition des équipes de la Ligue professionnelle de football et délimiter un périmètre autour de la tribune qui menacerait ruine.
Comptant sur une communauté de 70 mille personnes sur Instagram, Dsc invite les entreprises à soutenir les clubs de Ligue professionnelle. Un appel également adressé à la presse locale, l’exhortant à en faire autant pour vendre davantage le football professionnel au Séné­gal. «Je suis assez surpris de voir les Unes (des journaux) de manière générale. Le traitement qui est fait dans les médias du sport local, comparé aux championnats européens, je n‘arrive pas à comprendre», fait-il remarquer. Estimant l’économie du sport au Sénégal entre 50 et 100 milliards de francs Cfa, le président de Dsc a qualifié le partenariat d’un an les liant à Cfao Sénégal de bouffée d’oxygène pour son club dont le budget de restauration est de 40 millions de francs.
ambodji@lequotidien.sn