Grand spécialiste des montées, l’entraîneur Moustapha Seck savoure le retour de l’Us Ouakam dans l’élite du football sénégalais.

Qui de mieux aurait pu réaliser ce parcours ponctué d’un exploit retentissant pour le peuple ouakamois ? Nommé à la tête de l’Us Ouakam le 21 septembre 2022, Moustapha Seck a confirmé tout le bien qu’on pensait de lui. Le technicien, qui a la réputation d’un «expert des montées», a réussi le challenge de faire revenir l’Uso en D1 la saison prochaine après la grosse victoire 6-1 acquise devant Walydane ce dimanche.

«Durant toute la semaine, on a travaillé l’efficacité devant le but. On s’était dit qu’il fallait marquer le maximum de buts aujourd’hui pour ne pas avoir à regarder nos concurrents. On voulait aller à la pause avec un minimum de deux buts inscrits parce qu’il y avait Ajel derrière qui pouvait nous rattraper s’il parvenait à marquer un certain nombre de buts. Au finish, le goal-average (différence de buts) a beaucoup influé sur le dénouement de la saison», a expliqué coach Tapha Seck au micro de Wiwsport.

«Rien n’est encore décidé concernant mon avenir»
Le technicien passé par Teungeuth Fc, Guédiawaye Fc ou encore Niarry Tally d’aborder par ailleurs son avenir au moment où certaines rumeurs l’envoient déjà ailleurs la saison prochaine.

«Pour le moment, rien n’est encore décidé. Mais permettez-moi de savourer en attendant l’évaluation finale. J’ai signé pour une durée de deux ans avec Ouakam, donc donnez-nous le temps d’évaluer la suite.»

Quel est le secret de l’expert des montées ? «Une montée, c’est d’abord la constance dans la performance. Au finish, que l’on soit champion de D2 ou pas, je pense que le plus important, c’est la constance et la régularité dans les résultats. Maintenant, si je peux faire partie de ce puzzle pour faire monter des équipes (en Ligue 1), je signerai rapidement», ajoute-t-il.

Pour finir, l’entraîneur nous livre son meilleur souvenir ou déclic de cette saison qui a fini en apothéose chez les «Re­quins» de l’Uso. «Je dirais que c’est notre match contre Ja­mono de Fatick à Iba Mar Diop, où c’était la traversée du désert pour nous. Je venais tout juste de perdre ma ma­man, à qui je dédie cette montée. Je suis revenu et je suis directement parti au stade. J’ai senti que depuis ce jour-là, on a eu un nouveau groupe qui est devenu actif. C’est ce jour-là qu’on a senti qu’on pouvait réaliser quelque chose.»

Notons que c’est le Jamono de Fatick qui va accompagner l’Uso en Ligue 1.
Avec wiwsport.com