Manchester United se porte mieux. A la rue il y a un mois, les Mancuniens ont enchaîné les bons résultats pour éviter à José Mourinho de prendre la porte. Gagner face à Newcastle ou Bournemouth, c’est une chose. Affronter la Juventus dans son antre en Ligue des Champions, c’est une autre paire de manches. Les Anglais ont longtemps été dépassés par des Turinois mieux organisés, meilleurs techniquement, plus rapides dans les transmissions et plus intelligents dans l’utilisation du ballon. Jusqu’à la 84e minute et la révolte de Martial.
En deux accélérations, l’international français -qui devrait être rappelé par Didier Deschamps jeudi- a semé la zizanie dans la défense turinoise. Szczesny a réussi à sortir sa première tentative. Le gardien polonais n’a rien pu faire sur le coup franc de Mata, plein axe, à la suite d’une faute de Blaise Matuidi sur Paul Pogba. Cette action est encore partie d’une accélération de Martial… L’impensable s’est produit quatre minutes plus tard : sur un coup franc entrant de Ashley Young, Alex Sandro a marqué contre son camp le but de la victoire mancunienne. Impensable tant les Turinois ont dominé les Anglais.
Finalement, Cristiano Ronaldo qui n’avait pas encore marqué avec la Juventus en Ligue des Champions, a inscrit un but «ronaldesque» : une reprise de volée surpuissante sur une longue ouverture de Bonucci. Galvanisés par cette merveille, les Turinois ont poussé dans un Juventus Stadium bouillant. Ils se sont procuré quatre énormes occasions. Trois pour Pjanic. Une pour Cuadrado. Toutes vendangées. Ils peuvent s’en mordre les doigts.
Lequipe.fr